Le réveil a sonné avec son impitoyable zèle, me catapultant hors du lit. La journée s’annonçait claire, sans nuage ni préoccupation. Après avoir englouti un bol de céréales et donné à mes chiens leur dose matinale de croquettes, nous avons décidé de sortir au parc.

Le parc, un espace vert plutôt banal, mais c’était l’endroit idéal pour laisser mes chiens se défouler. On s’est dirigé vers là-bas, laisse en main, avec les chiens excités à l’idée de foutre le camp de la maison.

Arrivés au parc, c’était le bordel habituel. Les chiens couraient dans tous les sens, pissant sur chaque buisson comme s’ils réclamaient leur territoire. J’ai marché d’un pas las pendant qu’ils faisaient tout leur cirque.

La balade a continué, rien de bien excitant. Les chiens reniflaient des choses invisibles, traînant derrière comme s’ils étaient des experts en résistance canine. J’ai pensé à combien c’était simple, juste marcher et laisser les chiens faire leur truc.

On est tombé sur un étang crade où les chiens ont décidé de prendre un bain improvisé. J’ai soupçonné qu’ils préféraient l’eau vaseuse à la baignoire propre à la maison. Après quelques jeux et éclaboussures, on a repris notre marche sans but précis.

L’après-midi a filé entre des parties de frisbee un peu molles et des moments de paresse sur une couverture sale que j’avais traînée avec moi. Les chiens semblaient contents, et honnêtement, moi aussi, bien que je ne sois pas du genre à crier sur tous les toits à quel point c’était « mémorable ».

En fin de journée, on est rentrés à la maison. Les chiens étaient vannés, moi aussi. Un dîner rapide a été jeté dans leurs gamelles, et je me suis installé devant la télé. Les chiens ont trouvé leurs spots habituels et ont roupillé en un rien de temps.

Voilà, c’était ça, une journée de routine avec les chiens. Pas de grandes épopées, juste une routine canine régulière et un propriétaire qui se demande parfois pourquoi il a deux boules de poils hyperactives à gérer.

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